dimanche, septembre 8, 2024
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LES RESQUILLEURS par Kaccor bi du journal Le Témoin.

par pierre Dieme

A qui la faute si un certain Ouzin Keita ou encore un nommé Pawlich Mbaye revendiquent un statut de stars jusqu’à vouloir toiser des célébrités ? La faute incombe bien sûr à une certaine presse qui leur a donné ce droit usurpé de nous importuner par leurs nuisances sonores. C’est encore pire quand, au nom d’une liberté d’informer, cette même presse participe à polluer l’atmosphère déjà saturée de la politique avec les déclarations intempestives de gens sans épaisseur intellectuelle et qui viennent jouer aux resquilleurs sur une scène politique déjà trop encombrée. Des gens, surtout, dont on se demande qui ils représentent car n’ayant même pas réussi à se faire élire députés ne serait-ce que grâce au plus fort reste. Et qui, naturellement, n’osent pas entreprendre le parcours du combattant des parrainages citoyens pour les élections présidentielles. Ces nains politiques qui n’ont participé à aucun scrutin électoral, qui n’ont été mandatés par personne, qui ne représentent donc qu’eux-mêmes et à qui, pourtant, les quotidiens donnent leurs unes — généreux confrères ! — et que les plateaux de télés et les studios de radio invitent pour un oui ou pour un non. Ce alors que, encore une fois, ces individus ne sont rien du tout et n’ont même pas d’idées originales à faire valoir dans les débats politiques. Ce sont pourtant ces individus que les journalistes considèrent comme des vedettes, mettant leurs paroles au même niveau que celles, par exemple, d’un président de la République et d’un Premier Ministre qui, eux, ont fini de prouver leur représentativité ! On « déconstruit des discours » et « déshabille » pour faire porter aux resquilleurs des habits très amples pour leur insignifiance électorale. Ceux qui parlent depuis la débâcle de l’armée mexicaine ont en commun leur platitude intellectuelle. Et avec une telle opposition, il faut dire que le duo Seugn Bass-Oscar Sierra fera de vieux os au Palais. Parce que, pour le moment, après cent jours, ceux qui les contestent amusent la galerie avec la pauvreté de leurs discours et l’inanité de leurs arguments. Encore qu’à l’avènement des Présidents Me Wade et Macky au pouvoir, leurs oppositions respectives avaient fort à faire que de les narguer après leurs 100 premiers jours. Car fort préoccupées à se trouver de bons marabouts pour leur éviter la guillotine pendant que les plus indignes, la queue basse, transhumaient. Mais au rythme où évolue actuellement le débat, il faudra encore attendre pour voir apparaître une opposition véritablement intelligente, structurée en mesure de faire respirer la démocratie. Ceux qui s’agitent pour le moment ne font pas mieux qu’Ouzin Keita et Palwich Mbaye !

Kàccoor BI

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