Interrogeons l’histoire. Au moment où le silence régnait quelques part. À l’époque, qui devrait dire honnêtement la vérité au « réfugié » du Maroc, si ce n’était à la première dame ? Elle était la mieux placée.
Moi, je me rappelle du temps passé en prison avec des jeunes qualifiés de forces « commandos » ou « occultes ». De l’histoire des détenus politiques.
Et, pourtant des innocents ont dignement purgé leur peine, certains tués par balles et d’autres torturés. Rien que la vérité. Qui osait dire la vérité autrement ? Même pas ! La première dame qui devait assumer son rôle de mère de la nation. À l’époque elle était silencieuse, voire muette. Voilà elle parle désormais de justice.
Oui. Dans la rue, ils disent: « c’est le temps de la justice et de la paix ». Alors faisons un rappel. C’est un mot que nulle ignore dans ce pays de la teranga . La récente histoire des « nervis » n’ est rien d’autre qu’une déception qui rongent des milliers de familles toujours écœurées.
Encore elle était silencieuse. Déjà je pense aux femmes, aux mères de familles, à nos sœurs injustement emprisonnées. Oui. Elle était encore dans son coin avec discrétion. Qui ose désormais dire le contraire ?
Déjà ils ont falsifié des chiffres, détourné de l’argent et blanchi des capitaux. Des caïmans financiers en quelque sorte. Alors la corruption servait de pouvoir aux autres. Sans regrets, ni remords. Au moment où certains niaient les faits.
Qu’il sache, au sein de la république, il y’a ceux qu’on appel des criminels financiers, ce sont ceux qui ont gouverné pour un parti et non pour le peuple. Ceci est juste un rappel.
Alors l’ ancien régime reste une déception. Le nouveau, on garde espoir.