samedi, juin 29, 2024
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Alioune Sall promet le soutien de l’Etat aux entreprises de presse sérieuses

par pierre Dieme


Le ministre de la Communication et du Numérique, Alioune Sall, a affirmé mardi que l’État soutiendra les entreprises de presse sérieuses qui adoptent une gouvernance financière saine.

Il a rappelé que ces entreprises doivent se conformer aux lois en vigueur, y compris en matière de paiement des impôts, surtout si ces contributions sont prélevées sur les revenus de leurs employés.

« Le premier responsable pour garantir des conditions de travail optimales aux professionnels des médias est leur employeur.

L’État du Sénégal, quant à lui, s’engage à accompagner les entreprises de presse sérieuses qui font preuve d’une gestion financière saine dans leur développement », a déclaré l’ingénieur des Télécommunications.

Il a également abordé la question du Fond d’appui et de développement de la presse, soulignant qu’il est conscient des préoccupations de gouvernance exprimées par les acteurs des médias.

« Nous voulons que ce fond ne se limite pas à fournir un soutien financier, mais qu’il devienne un levier pour stimuler la croissance économique du secteur des médias et contribuer plus largement au développement de notre nation », a-t-il ajouté.

Par ailleurs, le ministre est revenu sur l’organisation de la journée de réflexion, soulignant que les acteurs des médias ont tenu des assises pour réfléchir à l’avenir et à l’encadrement de la profession.

« Parler d’encadrement, c’est évoquer le cadre juridique et réglementaire. Le Sénégal est attaché à sa tradition de respect de la liberté d’expression et du débat contradictoire dans le respect des normes en vigueur », a-t-il ajouté.

Il a également souligné qu’il est crucial, 18 ans après la création du Cnra, de se doter d’un nouvel organe de régulation qui prendra en compte les spécificités des médias et des réseaux sociaux, ainsi que de réviser certaines dispositions du Code de la presse jugées caduques.

« La dépénalisation ne signifie pas l’absence de sanctions en cas de faute. Les professionnels des médias devront toujours répondre de leurs actes devant la justice. Il reviendra aux acteurs engagés dans le processus de réforme de définir les sanctions à mettre en vigueur, qui peuvent être pécuniaires, administratives ou judiciaires », a-t-il conclu.

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