La Banque Islamique de Développement a convié ses gouverneurs à une retraite de planification stratégique décennale à Medine ce 12 janvier 2025.
La finance islamique et ses instruments, par son emphase sur le partenariat et le financement d’actifs par structuration, est particulièrement bien adaptée à nos besoins dans le contexte de saturation des bilans souverains. Combinée à la solidarité islamique, elle offre un modèle de partenariat public privé philanthropie PPPP (4P) sur des projets aux coûts compétitifs par rapport à la finance conventionnelle.
Les instruments de la finance islamique sont également bien adaptés aux besoins de nos PMEs qui font l’essentiel de nos économies. De même, les obligations islamiques (sukuk) correspondent aux besoins de financement en monnaie locale pour des infrastructures urbaines payées par les usagers en monnaie locale dans le contexte d’une urbanisation croissante.
L’économie ainsi financée, les états peuvent se concentrer sur la fourniture de biens et services publics de qualité, créer les conditions de l’essor du secteur privé pour la croissance et l’emploi, et les infrastructures donneront un effet multiplicateur, le tout dans la bonne gouvernance.
Cette approche holistique qu’envisage la BID est la voie du futur et correspond à la doctrine de transformation systémique de la vision Sénégal 2050.
©️ | Abdourahmane Sarr