Pour le Docteur Guèye, le contexte actuel est favorable à l’adoption de cette loi. « Le président de la République, très engagé dans la lutte contre la corruption, a hérité d’un dossier en attente. Aujourd’hui, nous avons une nouvelle Assemblée nationale, et il est déterminé à faire avancer les réformes essentielles pour la transparence et le développement. C’est pourquoi cet atelier a rassemblé médias, société civile et administration pour informer et mobiliser autour de cette proposition de loi. »
Entamé il y a plusieurs années, le processus d’adoption de la loi sur l’accès à l’information avait été freiné. « Rien n’empêchait son adoption si ce n’est un manque de volonté politique de l’ancien régime, qui refusait que les citoyens et les médias accèdent à certaines informations. Avec l’actuel président, doté d’un véritable courage politique, cette barrière a été levée », a souligné le directeur.
L’accès à l’information est un pilier incontournable de la bonne gouvernance. Selon le Dr Guèye, « pour lutter efficacement contre la corruption et promouvoir la transparence, il est essentiel que les citoyens, les médias et les acteurs de la société civile aient accès aux informations nécessaires. Sans transparence, il ne peut y avoir de développement durable. Cette loi représente un outil clé pour aider l’administration et la société civile à soutenir les efforts du président dans cette lutte. »
Interrogé sur la prise en compte des intérêts des médias dans ce processus, le Dr Guèye a été clair : « Tout le monde a été représenté, y compris les médias, la société civile et l’administration. Chacun a apporté sa contribution à l’élaboration du texte. Nous pouvons affirmer avec certitude que les médias ont bien été pris en compte dans ce projet. »
Le texte, désormais prêt, attend sa validation en conseil des ministres avant d’être présenté à l’Assemblée nationale. « Le président de la République est très motivé pour que cette loi soit adoptée rapidement. Ce qui est sûr, c’est qu’elle figure dans son calendrier. Après cette loi, nous attaquerons un autre dossier crucial dans la lutte contre la corruption : celui des lanceurs d’alerte. Ces derniers auront besoin d’un cadre juridique pour opérer efficacement, et cette loi sera un soutien majeur », a conclu le Dr Guèye.