La question de l’endettement reste une équation sans solution pour les pays africains. Au Sénégal, depuis l’arrivée du nouveau pouvoir en mars dernier, des rapports issus des institutions internationales ont confirmé les dérives économiques de l’ancien régime. Selon l’ancien conseiller à la présidence par ailleurs économiste, Daouda Sembene des mesures sont à prendre afin de régler la santé financière des pays en développement.
« La situation est un peu alarmante, en ce qui concerne la dette. Il est estimé que cette année les pays africains débourseront plus de 160 Milliards de dollars au titre du service de la dette. Ce qui est énorme. Ce qui représente autant de ressources qui sont déviées avec d’autres objectifs prioritaires que ça soit dans le domaine de la santé ou de l’éducation. Cela veut dire qu’il ya des mesures et solutions qui doivent être prises afin de régler ce problème de crise à dette. » a-t-il expliqué dans un entretien sur la RFI.
Avant de justifer: « Lorsque vous regardez les sources de l’endettement, elles sont assez nombreuses. Beaucoup de pays africains ont connu de choc dans les dernières années en commençant avec la pandémie COVID, qui a forçait beaucoup de ces pays à s’endetter pour répondre aux besoins des populations. Il y’a aussi des besoins climatiques qui sont sans cesse grandissants et qui ont contribué à cette pression budgétaire. Il y’a aussi des pressions d’ordre sécuritaire. Les besoins d’investissement en infrastructures ont aussi un impact sur l’endettement.
Concernant les solutions à envisager pour limiter l’endettement dans les pays africains, M. Sembene croit à la nécessité de maintenir la santé financière.
« Il y’ a des efforts, qui sont faites pour maintenir la santé financière, le viabilité de la dette. C’est l’un des facteurs qui rend difficile la prévention. Les pays africains essayent d’avoir accès à des ressources auprès des institutions multilatérales. » a-t-il conclu.