Il faut être un homme dépourvu d’humanisme pour ne pas être choqué par les images des militants de PASTEF sauvagement agressés par une horde de nervis à Saint Louis. Ce crime commandité ne doit pas rester impuni. Et l’État est interpellé.
La violence est incompatible avec les principes fondamentaux de la démocratie. Une démocratie saine ne peut pas s’accommoder avec cette violence gratuite et barbare. Malheureusement de nos jours ce phénomène est banalisé dans l’arène politique. Pour la bonne et simple raison que l’État n’a jamais eu le courage de mener des enquêtes jusqu’au bout pour identifier les mis en cause et les sanctionner. L’opinion est juste choquée le jour de l’agression. C’est la pluie des condamnations en attendant la prochaine. Point de suite. Aujourd’hui la démocratie sénégalaise se trouve balafrée par ces actes de banditisme qui érodent la crédibilité et la toute-puissance de l’État.
Lorsque des actes de violence aussi graves surviennent, il est essentiel que l’État réagisse rapidement et de manière ferme et sans équivoque pour sanctionner les responsables et offrir une justice réparatrice.
Sous nos cieux cette violence prend toutes les formes les plus abjectes et constitue une menace directe pour la stabilité démocratique.
Il appartient à l’Etat d’y mettre un terme et de manière définitive.
La préservation de l’intégrité de la démocratie exige un État fort et capable de sanctionner les dérives violentes et illégales.
PAN