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Médias
Lamine Niang, DG du Soleil : « Nous avons hérité d’une boite endettée de plusieurs milliards »
Lamine Niang, directeur général de la Société sénégalaise de presse et de communication SSPP Le Soleil, membre du Secrétariat national à la communication du parti Pastef/Les patriotes était ce dimanche devant le « Jury du dimanche » sur iRadio. Le successeur de Yakham Mbaye à la tête du quotidien national dit avoir trouvé une boite avec beaucoup de difficultés, mais aussi beaucoup d’opportunités. C’est, dit-il, pour cette raison qu’il « a su réussir en un laps de temps à mobiliser le personnel autour de ce défi et a pu montrer que c’est possible parce qu’il y a des actions qui ont été posées, des actions concrètes ».
« Nous avons réussi à apaiser le climat social, en montrant que c’est possible et que nous sommes là pour travailler. Ce que le personnel a compris ».
Cependant, même si le directeur général affirme que l’audit est en cours, il souligne que la boite est endettée et on parle de plusieurs milliards. « On a trouvé, comme dans toutes les entreprises publiques, un état d’endettement très avancé. C’est-à-dire en milliards, on va dire, sans vous donner de chiffres. On attend de voir les audits, parce que j’aimerais qu’on soit très factuel également, que ça s’appuie sur des données probantes avant de pouvoir nous y prononcer. Mais quand je vous parle d’endettement à coups de milliards, c’est parce qu’il y a eu, au niveau de la gestion, beaucoup à dire, ça coule de source », informe Lamine Niang.
Mais là n’est pas la priorité. « Qu’est-ce qu’on va faire pour que les choses bougent, en attendant de disposer des résultats des audits et de voir ce qu’il y a lieu de redresser, de revoir ? On fera l’état des lieux, c’est vrai, mais aussi réfléchir par rapport à la vision qu’on a du ‘soleil’ », selon lui.
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Lamine Niang, DG du Soleil : « Nous avons hérité d’une boite endettée de plusieurs milliards
Lamine Niang, directeur général de la Société sénégalaise de presse et de communication SSPP Le Soleil, membre du Secrétariat national à la communication du parti Pastef/Les patriotes était ce dimanche devant le « Jury du dimanche » sur iRadio. Le successeur de Yakham Mbaye à la tête du quotidien national dit avoir trouvé une boite avec beaucoup de difficultés, mais aussi beaucoup d’opportunités. C’est, dit-il, pour cette raison qu’il « a su réussir en un laps de temps à mobiliser le personnel autour de ce défi et a pu montrer que c’est possible parce qu’il y a des actions qui ont été posées, des actions concrètes ».
« Nous avons réussi à apaiser le climat social, en montrant que c’est possible et que nous sommes là pour travailler. Ce que le personnel a compris ».
Cependant, même si le directeur général affirme que l’audit est en cours, il souligne que la boite est endettée et on parle de plusieurs milliards. « On a trouvé, comme dans toutes les entreprises publiques, un état d’endettement très avancé. C’est-à-dire en milliards, on va dire, sans vous donner de chiffres. On attend de voir les audits, parce que j’aimerais qu’on soit très factuel également, que ça s’appuie sur des données probantes avant de pouvoir nous y prononcer. Mais quand je vous parle d’endettement à coups de milliards, c’est parce qu’il y a eu, au niveau de la gestion, beaucoup à dire, ça coule de source », informe Lamine Niang.
Mais là n’est pas la priorité. « Qu’est-ce qu’on va faire pour que les choses bougent, en attendant de disposer des résultats des audits et de voir ce qu’il y a lieu de redresser, de revoir ? On fera l’état des lieux, c’est vrai, mais aussi réfléchir par rapport à la vision qu’on a du ‘soleil’ », selon lui.
Avant d’ajouter : il s’agit de voir « comment repositionner ‘le soleil’ pour en faire un média de référence, en renforçant son rôle de service public, en diversifiant ses sources de revenus, en modélisant les infrastructures ».
Par ailleurs, M. Niang dit travailler à rentabiliser d’autres sources de revenus. « Nous allons bientôt lancer le site qu’on vient de finaliser, parce que beaucoup le réclament surtout au niveau de la diaspora. Il en est de même pour l’abonnement numérique du journal. L’édition du magazine avec des partenaires comme le CICES, l’APIX entre autres. Il faut ajouter à ce lot les actifs immobiliers et tout ce qui peut être commercial ».