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La Tabaski s’approchant à grands pas, les métiers connexes s’accumulent au profit de plusieurs jeunes qui en font leur gagne-pain. La cohabitation entre vendeurs et laveurs de mouton est bien réelle à quelques jours de l’Aid Al Kabir. Pour ces jeunes retrouvés dans les différents points de vente, les opportunités économiques se multiplient à l’approche de la fête.
Pour certains sénégalais, le revenu tiré de cette activité périodique est essentiel à l’approche de cette fête. Djiby Saliou Faye, un jeune à la trentaine, souligne l’importance de cette période : « l’année passée après la fête j’ai acheté deux moutons avec l’argent que j’ai gagné en lavant des moutons. C’est un complément. Ce revenu nous permet de combler un vide chez la famille… », a t-il confié à notre micro.
À l’approche de la Tabaski, la mobilisation des laveurs de mouton met en lumière cette facette souvent méconnue de la fête. En plus de renforcer les liens communautaires et de perpétuer une tradition, ce métier connexe est un soutien économique vital pour de nombreux jeunes qui veulent en ces temps durs, empocher des sous.
Amadou Koundour (Stagiaire)
