C’est au sortir de la dernière édition » Ndoumbelane » de vendredi, que beaucoup de téléspectateurs se sont rendus à l’évidence. Ils sont désormais édifiés. Exceptés des hommes de la dimension de Sesag ), force est de reconnaître qu’il ne reste plus grand chose des belles prestations et des belles séries de » Ndoumbelane » de l’époque, pour laisser place qu’à des indigences intellectuelles, recrutées le plus souvent dans le parterre de la classe politico- politicienne.
D’ailleurs, Il n’y en a pratiquement que pour eux. Aussi bien repérables dans les querelles byzantines à la portée de tous ceux qui peuvent se procurer un micro, que dans la propagande des formations politiques en mal de vitesse.
Non pas toujours par la faute de quelques journalistes qui ont prêté le flanc par paresse ou par cupidité, mais plutôt, par la qualité de certains chroniqueurs déjantés dont on se demande les vraies motivations dans une production de presse honnête. Seul l’expérimenté Serigne Saliou qui ne trébuche pas sur les insuffisances des autres, semble émerger du lot, même s’il lui arrive régulièrement. Il lui arrive régulièrement de croiser le fer avec ce genre de partenaires, et d’en sortir indemne.
Sans grande concession. Par sa vaste culture qui lui permet de tenir tête à n’importe quel politicien véreux ou teigneux, ensuite par son calme olympien que lui permettent des mises à jour sereines, quotidiennes, quels que soient le vis à vis, et l’issue de la confrontation.
En somme c’est le pivot central sans lequel l’équipe ne peut tourner convenablement.
Sébé