Plus de 7,864 millions d’électeurs de l’intérieur du Sénégal et de la diaspora (plus de 300 000 répartis dans cinquante pays) pourront voter ce dimanche pour élire le cinquième président de la République. « Le Sénégal nous transcende et aucun acteur ne doit l’oublier. Dans un pays comme le Sénégal, nous arriverons un jour à dépassionner l’organisation des élections. La politique est passionnante, mais la meilleure bataille est celle des idées. C’est le seul argument qui tient. Il y a une vie après les élections. Les Sénégalais devront se retrouver pour améliorer le processus. Quand on veut construire, on ne commence pas par détruire ».
Ainsi, s’est exprimé Mouhamadou Mactar Cissé face à la presse. Le ministre de l’Intérieur a, par ailleurs, donné les assurances d’une organisation dans le calme et la sérénité, mais aussi une très grande transparence de l’élection présidentielle de dimanche 24 mars.
Le «dimanche, les Sénégalais pourront voter dans la liberté et la plus grande transparence. Toutes les opérations ont été posées. Tous les actes se déroulent sous l’encadrement de la loi. Il y a des normes, des règles, des référentiels qui font que nous avons une expertise qui permet de dire que les élections se tiendront », dit-il.
Mactar Cissé a rappelé que le processus a été lancé depuis la fixation de la date, le 16 février 2023. Depuis, dit-il, la Direction générale des Elections travaille sur l’organisation. « Les Sénégalais ont l’habitude de voter et de bien la faire. Cela veut dire qu’il y a aussi une belle tradition d’une bonne organisation des élections. Nous le devons à ces hommes politiques qui se sont succédé à la tête de ce pays et à leurs collaborateurs dans le sens large du terme. Cela pour toujours garantir aux Sénégalais l’intégrité et la liberté de choisir dans la transparence ».