Le dialogue national, initié par le Président Macky Sall, s’ouvre, ce lundi 26 février à Dakar, et se clôture, ce mardi., suscite des réactions mitigées.
La situation politique au Sénégal, telle que décrite, soulève des questions importantes quant à la légitimité et à l’efficacité du dialogue national initié par le Président Macky Sall.
Le dialogue nationale tentera de trouver consensus sur une date et échanger sur la vacance du pouvoir au cas ou la date de la Présidentielle serait fixée au-delà du 2 avril, fin de mandat du Président Macky Sall.
Mais le Président Macky Sall, boycotté par de nombreux acteurs, pourrait voir le dialogue bouclé plutôt que prévu.
N’empêche, le Président Sall a invité les forces vives de la nation pour, dit-il, apaiser la tension politique, réconciliant les Sénégalais avec eux-mêmes. Même si l’opposition et la société civile, une bonne partie, ont déjà boycotté ces concertations avant l’heure.
Le F25 représentant les 16 candidats choisis par le Conseil constitutionnel pour la prochaine Présidentielle, déclinant l’invitation de Macky Sall, argue qu’on doit dialoguer uniquement pour trouver une date à la Présidentielle, pas pour recommencer le processus électoral, en conformité avec la décision du Conseil constitutionnel.
Pendant ce temps, les candidats spoliés désavoués par le Conseil constitutionnel, et plaidant pour une exclusivité électorale, vont répondre au chef de l’Etat. Ils seront soutenus et ossaturés dans leurs démarches par des candidats à la Présidentielle proches du pouvoir, Idrissa Seck, Bou Dionne et le candidat de la majorité, Amadou Ba.
En cas de non consensus, le président de la République compte retourner vers le Conseil constitutionnel pour avis.
Mangoné KA