Une série d’incidents préoccupants s’est déroulée aujourd’hui à Bamako, mettant en lumière les tensions persistantes entre l’opposition sénégalaise et le gouvernement actuel dirigé par Macky Sall. Maître Ngagne Demba TOURE, membre éminent de la coalition Diomaye Président, a dénoncé publiquement une tentative de traque orchestrée par le régime sénégalais.
Au cours de la tournée africaine du Secrétariat national à la diaspora de la coalition, Maître Ngagne Demba TOURE, accompagné de plusieurs responsables de l’opposition, a été confronté à une situation délicate dans un restaurant de la capitale malienne. Un individu, identifié comme travaillant à l’Ambassade du Sénégal à Bamako, a été surpris en train de les filmer à leur insu.
Selon les déclarations du coordinateur de PASTEF Mali, Mamadou DIA, cet individu a été appréhendé par la police malienne et a été interrogé par les enquêteurs. Des images compromettantes auraient été trouvées dans son téléphone portable, renforçant les soupçons d’une surveillance orchestrée par les autorités sénégalaises.
Cette situation intervient après des déclarations antérieures du Ministre de l’Urbanisme sénégalais, Abdoulaye Seydou SOW, lors de sa visite au Mali en janvier dernier. Le ministre aurait appelé à des actions hostiles contre Maître Ngagne Demba TOURE, qualifiant ces déclarations sur les réseaux sociaux d' »inadmissibles ».
Maître Ngagne Demba TOURE a souligné que les menaces à son encontre se sont intensifiées ces derniers temps, notamment via WhatsApp et Messenger. Il a vivement réagi dans sa déclaration, déclarant que le régime de Macky Sall ne saurait les intimider, réaffirmant la détermination de l’opposition à contrer tout « putsch » potentiel.
L’avocat a exprimé sa gratitude envers les autorités maliennes pour leur professionnalisme et leur protection. Malgré cet incident, la coalition Diomaye Président annonce que sa tournée africaine se poursuivra.
Ces événements soulèvent des questions sur la liberté d’expression et les tensions politiques persistantes au Sénégal. Les regards restent tournés vers les développements ultérieurs et la réaction des instances internationales face à ces allégations de traque politique.