L’État de droit en Péril sous le Mandat de Macky Sall

par pierre Dieme

Le cri d’alarme retentit à travers les lignes d’une expression profonde et inquiète quant à l’état actuel de la politique et de la justice sous le magistère de Macky Sall. Les fondements de l’État de droit semblent vaciller, suscitant des préoccupations légitimes quant à l’indépendance de la justice et à la responsabilité de l’administration.

La mise en garde lancée souligne le devoir pressant des démocrates, régulateurs sociaux et citoyens de bonne volonté à ne pas rester silencieux face à ce qui semble être une menace sérieuse pour les principes fondamentaux d’une nation. Ces principes, érigés avec détermination au fil des décennies, risquent d’être mis à mal par des actes porteurs de conséquences graves.

Les magistrats, gardiens des lois, ne peuvent demeurer muets face à l’atteinte répétée à leurs décisions. Leur silence pourrait être interprété comme une complicité inacceptable devant une forfaiture flagrante. La profession elle-même est mise en sursis, exposée à une menace qui va au-delà de la simple remise en question de ses prérogatives.

Le constat est amer : des décisions judiciaires, censées être le rempart de la justice, deviennent des pions manipulés dans un jeu politique douteux. Des vies sont déchirées, des familles détruites, alors que l’administration semble défier ouvertement les fondements de l’État de droit en refusant de se soumettre aux décisions de justice.

Le parallèle entre cette situation et les premières années post-indépendance révèle une triste régression. Le spectre du parti-État et de son administration servile refait surface, évoquant une époque peu glorieuse que l’on aurait cru révolue.

L’appel à l’indignation résonne comme une sonnette d’alarme pour tous les citoyens, où qu’ils soient. La défiance croissante de l’administration envers la justice menace de nous replonger dans une ère où l’arbitraire prime sur la loi, rappelant les jours sombres que l’on pensait avoir laissés derrière nous.

Le constat est clair : entre 2012 et aujourd’hui, des bases solides se sont effondrées, faisant émerger des acteurs qui, autrefois professeurs et intellectuels, semblent avoir basculé dans une forme de banditisme d’État. Si hier la République était simplement affaiblie, aujourd’hui, c’est l’État de droit lui-même qui semble être enseveli sous les soubresauts d’une réalité politique inquiétante.

Face à cette descente aux enfers, il est impératif que la société s’engage dans un dialogue ouvert et démocratique. C’est par la voie du débat constructif, du respect des principes fondamentaux et de la vigilance citoyenne que l’on pourra espérer restaurer la confiance dans les institutions et sauvegarder les fondements de l’État de droit.

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