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Pour tenter de juguler les manifestations, les autorités sénégalaises ont restreint l’accès à Tik-Tok et à l’internet mobile, et ont suspendu plusieurs médias. Elles ont également arrêté et poursuivi plusieurs journalistes qui ont couvert le procès de Sonko, notamment le journaliste de Dakar Matin, Pape Alé Niang, arrêté́ trois fois en moins d’un an. La police a également arrêté́ des défenseurs des droits de l’homme.
Les autorités ont dissous le parti d’opposition de Sonko, le PASTEF, ce qui a encore plus réduit l’espace de la contestation politique.
« Nous sommes profondément inquiets de voir les violations se poursuivre et s’intensifier avant les élections de février 2024 », ajoute Ine Van Severen.