Le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, qui était en conférence de presse ce mardi, a dévoilé une séries de mesures relatives à la circulation des personnes suite à l’État d’Urgence décrété par le Président de la République, hier soir.
En dehors des personnels soignants, les ministres, les députés, les autorités administratives et les forces de sécurité, aucune personne n’est autorisée à circuler au-delà de 20 heures jusqu’à 6 heures matin. Pour les journalistes et autres corporations, des dérogations exceptionnelles seront délivrées par le gouverneur.
Le transport interurbain est interdit aussi bien pour les véhicules de transports en commun que pour les véhicules personnels.
L’armée, la gendarmerie et la police seront déployées pour faire respecter les décisions. Les peines encourues par les récalcitrants varient entre 2 mois et 2 ans de prison, une amende de 50 à 500 mille F Cfa ou l’une des deux peines comme le précise la loi, prévient le ministre de l’Intérieur.
Face à la presse, le ministre de l’Intérieur est revenu sur l’interdiction de circulation à cause de l’état d’urgence. Il explique que les transports inter-urbains sont interdits et à partir de 20h, toute circulation est interdite sauf pour ceux qui ont dérogations officielle. Parmi ceux-ci, les Présidents des institutions, les ministres, les secrétaires d’Etat, les députés, les gouverneurs, les préfets, les sous-préfets, les magistrats, les greffiers, les personnels de santé.
N’empêche, en cas d’urgence, le ministre de l’Intérieur, le Gouverneur et le Préfet peuvent délivrer une dérogation.
Aly Ngouille Ndiaye de dire que les récalcitrants sont exposés à des sanctions allant de 2 mois à 2 ans