L’art 7 de la loi sur la CENA repris par l’art 10 du Code électoral interdit aux gouverneurs, préfets et sous préfets, retraités depuis MOINS de 5 ans, de devenir membre de la CENA.
La raison évidente tient au fait qu’ils ont été des acteurs directs du processus électoral et des dernières élections.
D’où cette exigence d’attendre 5ans après leur départ effectif en retraite, loin des conflits d’intérêts électoraux, avant de rejoindre la CENA.
C’est cet esprit de la loi qui condamne la nomination de Abdoulaye SYLLA du conseil constitutionnel, comme Président de la CENA.
En effet, nommé juge constitutionnel en 2018, il a connu l’élection présidentielle de 2019 et les législatives de 2022 avec tous les contentieux virulents subis par l’opposition.
Il va se retrouver avec les mêmes acteurs pour l’élection présidentielle de 2024.