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Nous savons que c’est l’obsession de l’Elysée et de ses amis, dont le propriétaire de ce journal.
Cependant nous en sommes loin.
La CENA a autorité pour se substituer à la DGE, qui viole les droits du peuple sénégalais. Elle a exigé à la DGE de se conformer au droit, qui, contre les cordes, sans plus d’argument, s’y refuse.
La CENA peut désormais intervenir en lieu et place de la DGE et forcer celle-ci à appliquer le droit. C’est la loi. C’est ce qui arrivera jeudi s’il demeure un reste d’Etat de droit au Sénégal.
Par ailleurs, la Cour suprême doit se prononcer. La Cour de justice de la CEDEAO doit se prononcer.
Enfin et surtout, le peuple aura à s’exprimer.
Ce titre est donc faux. Et aucun de mes confrères, aucun membre de l’equipe d’Ousmane Sonko n’ont ne serait-ce qu’été consultés par Le Monde ou l’AFP avant de voir diffusée cette fausse information.
C’est une faute. Mais également le révélateur que nous faisons face à une véritable guerre de propagande et de déstabilisation.
Vous ne m’avez pas une seule fois vu sur France 24, pas une seule fois interrogé par l’AFP, Le Monde ou RFI depuis la rentrée, malgré les dizaines d’articles publiés au sujet de ce qui se passait. Un portrait, trop favorable, a été ouvertement censuré. Des journalistes ont été écartés.
Alors que les choses soient claires.
L’AFP et Le Monde ont bien des pouvoirs, mais pas celui de transformer une victoire en défaite.
La Françafrique a la main lourde. Mais c’est justement pour cela que nous nous sommes si lourdement engagés.
Qu’ils soient prévenus. On ne volera pas au peuple sénégalais sa souveraineté sans que nous n’ayons, jusqu’au bout, lutté.
Car à travers le destin de ce peuple se joue celui de bien d’autres.
A commencer par celui du français
