Dans la prison de Camp Pénal, au Sénégal, un récit récemment dévoilé révèle un triste état de fait : les détenues politiques du parti Pastef-Les Patriotes déclarent avoir été victimes d’agressions orchestrées en complicité avec l’administration pénitentiaire. Cette situation est non seulement alarmante, mais aussi profondément choquante. Elle appelle à une action immédiate et une condamnation vigoureuse.
Au cœur de ce scandale se trouvent les tensions grandissantes entre les détenues politiques et d’autres détenues favorisées par la directrice de la Maison d’Arrêt des Femmes (MAF). Les informations rapportées révèlent des actes d’agression et de violence qui ont éclaté au sein de la prison, mettant en péril la sécurité et la dignité des détenues politiques du parti Pastef-Les Patriotes.
Ces actes déplorables soulignent la nécessité pressante pour les autorités de prendre des mesures concrètes pour garantir la sécurité de tous les détenus, quels que soient leurs antécédents politiques. Le respect des droits de l’homme et la justice doivent prévaloir dans tout système carcéral.
Les détenues politiques ont déjà observé une grève de la faim pour attirer l’attention sur leurs conditions de vie et le traitement injuste dont elles sont victimes. Au lieu de recevoir une réponse adéquate, elles disent être agressées par l’administration de la prison. C’est une atteinte grave à leurs droits et à leur dignité.
Il est impératif que la société sénégalaise et la communauté internationale condamnent fermement de tels actes. Le respect des droits de l’homme est un principe fondamental, et nul ne devrait être soumis à des mauvais traitements, quelle que soit sa situation.
Nous appelons les autorités sénégalaises à prendre des mesures immédiates pour enquêter sur ces allégations d’agression, à garantir la sécurité des détenues politiques et à mettre fin à toute forme de complicité entre l’administration pénitentiaire et les gangs.
L’affaire de Camp Pénal est une tache sur le système carcéral sénégalais et une violation flagrante des droits de l’homme. Elle appelle à un réveil collectif et à une action résolue pour que justice soit rendue, et que les droits de tous les détenus, y compris les détenus politiques, soient respectés de manière équitable.