La Cour Suprême a rejeté le référé liberté des avocats de Sonko sur le refus de la Direction générale des élections de remettre à son mandataire les fiches de parrainage. Face au Jury du dimanche, Boubacar Camara qualifié cela de « forfaiture de plus ». « Les limites sont en train d’être franchies. A aucun moment dans le processus électoral, il n’a été conféré à l’administration notamment la Direction générale des élections de décider qui doit ou non-recevoir des fiches », dit-il catégorique.
En effet, il estime que la DGE n’a pas à s’interroger sur l’éligibilité. D’ailleurs sur le modèle « il est noté très clairement que le fait de remettre les fiches de parrainage ne préjuge pas du statut du candidat. C’est une voie de fait. C’est une prérogative que tu t’octroies arbitrairement sans aucune base juridique. Parce que derrière il y a un projet qu’il y a une conception de la vie politique, u ne conception de projet de société qui ne doit pas prospérer au Sénégal ».
Sur un autre sillage, l’invité du Jury du dimanche indique qu’il partage parfaitement le projet incarné par Ousmane Sonko et qui concerne la souveraineté sur nos ressources naturelles, la transformation industrielle de notre économie, l’exploitation judicieuse de toutes nos richesses, la gouvernance transparente et le capital humain qui dérange. « Voilà cette rupture politique, économique, sociale de paradigme et qui est acceptée par une majorité de Sénégalais qui en ont marre de l’ensemble de ces 63 ans de stagnation malgré quelques efforts par ci et par là. Le mérite de Sonko et l’ensemble de la nouvelle opposition politique c’est d’incarner la vraie rupture par rapport à l’ancien régime et à ses béquilles » argumente-t-il.