Après trois jours passés à New York pour les besoins de la 78e session de l’Assemblée générale des Nations unies, le chef de l’Etat s’est prononcé sur l’actualité politique au Sénégal et en Afrique. Ce, à l’occasion d’une interview accordée à Rfi et France 24. Et selon le chef de l’Etat, les morts enregistrés lors des manifestations politiques n’ont rien à voir avec le troisième mandat. «Les morts n’ont rien à voir avec le quinquennat. Les morts ont été la conséquence à des appels à l’insurrection suite à des problèmes politico-juridiques», a-t-il dit aux journalistes. Et se voulant plus précis, le président Macky Sall dira de manière ferme qu’«il n’y a jamais eu de manifestations contre le troisième mandat qui a entraîné un seul mort».
Sous ce rapport, le chef de l’Etat a rappelé qu’il avait bien le droit de se présenter : «Juridiquement rien ne m’empêchait de conquérir pour un second quinquennat. Cependant, j’étais devant mes responsabilités. Est-ce que le jeu valait la chandelle ? D’une part, je l’avais dit parce que durant la réforme constitutionnelle et avant ma réélection j’avais écrit un ouvrage pour dire que si je suis réélu, je ferai un seul mandat de 5 ans et à partir de ce moment le code d’honneur m’imposait de respecter ce choix surtout qu’il y a eu une fausse polémique qui a été entretenue».