Au début des années 2000, la plupart des pays africains comme le Sénégal avait retiré la chloroquine du traitement et la prévention contre le paludisme. Une maladie qui tue plus de 500.000 personnes/an dans le monde.
En lieu et place de la chloroquine, une molécule de la médecine traditionnelle chinoise nommée Artémisinine avait été plébiscitée. D’ailleurs, presque tous les médicaments antipaludiques homologués par l’Oms sont aujourd’hui à base d’Artémésinine. Et pourtant, certains grands spécialistes de la médecine ont toujours contesté l’efficacité de cette thérapie venue de Chine.
La molécule chinoise peut faire reculer le paludisme à titre de prévention, soutenaient-ils, mais elle ne peut le traiter en toute efficacité. Ironie de l’histoire, cette même molécule chinoise (Artémésinine) qui avait chassé la française chloroquine est en train d’être chassée à son tour ! Par qui ? Par la chloroquine ! Et pour combattre le Covid 19, une maladie d’origine…chinoise ou le berceau d’Artémésinine.