Le leader de Frapp-France dégage, militant anti-impérialiste adressé une question écrite au gouvernement sur l’adjudant Didier Badji pour exiger la lumière sur sa mort. Pour le député, le mutisme du gouvernement est synonyme de complicité.
« J’ai dit aujourd’hui au gouvernement du président Macky Sall que le risque de continuer à se taire dans l’affaire de l’adjudant Didier Badji, c’est de confirmer l’idée – vraie ou fausse – que c’est le régime de Macky Sall qui a liquidé Didier Badji. J’ai adressé une question écrite au gouvernement sur l’adjudant Didier Badji pour exprimer ma solidarité à son épouse et dire : nous millions de Sénégalais nous avons le droit de savoir ce qui s’est passé avec l’adjudant Didier Badji », a déclaré Guy Marius Sagna.
Par ailleurs, Guy Marius Sagna a également demandé au gouvernement qui a annoncé la construction des universités de Matam et du Sénégal Oriental – enfin ! – de ne pas faire comme avec le centre de santé de Gandiaye qui est en construction depuis 2007 et n’est toujours pas achevé, de réaliser la promesse présidentielle de Macky Sall qu’il avait faite au mois de mars 2023 lors de son ‘’Jokko ak Macky’’ Sall qui avait promis un recrutement spécial pour les 500 braves enseignants des classes passerelles.
Mieux poursuit l’activiste : « J’ai interpellé le gouvernement sur la situation des 27 travailleurs de l’entreprise française Les ateliers LYGO ont été brutalement et abusivement licenciés en juillet. Leur patronne leur annonce la fermeture le 04 juillet et elle ferme l’entreprise le 05 juillet 2023. Parmi ces 27 travailleurs, 11 personnes en situation de handicap. L’État du Sénégal a été aux abonnés absents ».
Guy Marius Sagna dans sa dernière question adressée au gouvernement est de savoir : ‘’si l’hôpital Aristide sera-t-il livré le 31 décembre 2023 comme annoncé’’. « Voilà les cas où nous voulons sentir la force de l’État. Voilà les cas où nous voulons entendre force restera à la loi et non dans la traque des militants de PASTEF et des membres des mouvements citoyens, et non dans l’emprisonnement arbitraire du chef de l’opposition Ousmane Sonko et de ses 1062 codétenus politiques », dit-il.7
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