La présidence de la République est-elle devenue une banalité au point que tout le monde la convoite ? C’est la question à un million au vu de la flopée de candidatures déclarées à la présidentielle du 25 février 2024. A cette horde de candidats fantoches en lice pour briguer le suffrage des sénégalais, Mamadou Lamine Diallo sert la vieille rengaine de Laurent Gbagbo.
« Il y en a beaucoup qui prétendent être candidat. Comme disait Gbagbo ce n’est pas un banc c’est un fauteuil. J’ajoute que la présidence de la République n’est pas un banc diakhlé mais un fauteuil de responsabilités », lance-t-il à ceux qui souhaitent présider aux destinées de la nation.
Quant à sa candidature, le leader du Mouvement Tekki estime que c’est celle de la « responsabilité ». « Le Sénégal est à la croisée des chemins. Nous avons vécu des violences difficiles en 2021 et en 2023 qui montrent l’état de désarroi de notre jeunesse. Aujourd’hui il n’y a pas d’emplois au Sénégal. Selon les chiffres du gouvernement 200 à 300 mille jeunes arrivent chaque année sur le marché du travail et l’État malgré tous les programmes (Xeyu Ndaw gni etc.) n’arrive à en donner que 20 mille ou 30 mille soit 10%. (…) je crois que nous avons des solutions à cela », argumente Mamadou Lamine Diallo.