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La Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH) dénonce la « perduration » des détentions provisoires touchant un nombre important de citoyens pour des présumées infractions ne relevant pas celle de droit commun avec le reste systématique des demandes de libertés provisoires formulées.
Dans un communiqué, la LSDH reste « convaincue » que le mécanisme carcéral instauré pour les déviants sociaux ne saurait être une réponse adéquate à des dysfonctionnements démocratiques ou des avatars résultant de la liberté d’expression ou d’opinion.
Selon les responsables de Pastef, parti de l’opposant Ousmane Sonko près de 300 jeunes sont actuellement dans les prisons sénégalaise.