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Fin de calvaire pour les 23 jeunes arrêtés à Bignona à la suite des manifestations après le ” rapt” du leader de Pastef par les éléments de la BIP et du GIGN, le Tribunal de Grande Instance de Ziguinchor a tout bonnement mardi, suivi la plaidoirie des avocats en relaxant des fins de poursuites les jeunes arrêtés depuis le 16 février par les gendarmes.
Si les juges ont été cléments , il faut reconnaître au parquet qui s’est reporté à la sagesse du tribunal. L’excellent avocat Me Djiby DIAGNE s’est également démené comme un beau diable pour convaincre les juges du bien fondé d’une relaxe pure et simple des jeunes prévenus dont 7 d’entre eux, avaient déjà été fait libérés après leur face à face avec le Procureur de la République de Ziguinchor. Dans sa plaidoirie, Me Djiby DIAGNE s’est appesanti sur le fait que ces jeunes qui ont tous nié avoir participé à une manifestation, pouvaient perdre leurs droits en cas de condamnation, même à une peine de sursis se les modifications du Code électoral.
Pour rappel, des affrontements avaient éclaté à Bignona entre les jeunes et les forces de l’ordre a eu comme conséquence, l’arrestation de plus d’une vingtaine de manifestants et deux blessés. . Les hostilités qui ont duré plusieurs heures, étaient déclenchées suite à l’extirpation de Ousmane Sonko de son véhicule et son acheminement à son domicile par des éléments de du GIGN et de la BIP.
Les jeunes ont érigé des barrières et brûlé des pneus pour montrer leur colère face au développement de la situation notée suite au report de l’audience dans le procès opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang.
Atlanticactu / Ziguinchor / Rose DIEDHIOU