Le président tunisien, Kaïs Saïed, a semé l’émoi, dans son pays et à l’étranger en jetant, Mardi 21 février, ce qu’on pourrait considérer comme un véritable pavé dans la marre. Il affirme que la venue de migrants subsahariens relèverait d’un complot visant à affaiblir l’identité arabo-islamique en Tunisie.
« Il existe un plan criminel pour changer la composition du paysage démographique en Tunisie, et certains individus ont reçu de grosses sommes d’argent pour donner la résidence à des migrants subsahariens », a déclaré le chef de l’Etat, cité dans un communiqué de la présidence de la République.
Suffisant pour faire sortir l’ancien Premier ministre et non moins candidate à l’élection présidentielle du 25 février 2024, Aminata Touré. « Qu’attendent les présidents africains pour condamner avec la dernière énergie les propos racistes et haineux du président tunisien Kais Saied envers les migrants africains ? », lâche-t-elle à travers un post sur twitter.
Pour Mimi Touré, « c’est tout simplement scandaleux venant du président d’un pays membre de l’Union africaine ». Résultat des courses, l’ancienne tête de liste de la coalition Benno Bokk Yaakaar lors des dernières législatives considère que « le Président Macky Sall qui vient de finir son mandat à la tête de l’Union Africaine est directement interpellé ».