La Coordination des associations de presse (Cap) a fait face à la presse à l’issue de l’audition de Pape Alé Niang par le juge du deuxième cabinet du Tribunal de Dakar. Les professionnels des médias espèrent une liberté provisoire de leur confrère. Par contre, ils envisagent de poursuivre leurs actions non-conventionnelles s’ils n’obtiennent pas gain de cause.
« Nous nous réjouissons de cette audition et espérons que ça débouche sur une liberté provisoire de Pape Alé Niang parce que l’objectif, c’est ça. Et dire que ça s’est bien passée comme les avocats l’ont dit », a déclaré Ibrahima Lissa Faye lors de sa prise de parole.
D’ailleurs, il informe que Pape Alé Niang est toujours en grève de la faim et très mal en point.
« Nous avons juste rencontré Pape Alé Niang, on a pu discuter avec lui. Il nous a certifiés que le rapport interne de la gendarmerie n’a jamais été évoqué. Il parle même plus de documents secrets, mais des live qu’il a eu à faire. Il est mal en point, mais quand même, il a tenu à répondre aux questions du juge », a-t-il fait savoir.
Les journalistes espèrent obtenir gain de cause avant de venir à la planification d’actions non-conventionnelles.
« Nous sommes toujours disposés à organiser cette journée sans presse et surtout à faire un boycott des activités du gouvernement dès la semaine prochaine s’il n’y a pas une issue heureuse. Nous sommes déterminés à aller vers cela. Il y aura aussi des actions non-conventionnelles que nous allons mener vers la semaine prochaine qui risque d’être très rythmée parce que nous allons passer à la vitesse supérieure », a annoncé le patron de PressAfrik.