L’affaire Pape Alé Niang que la presse, à travers la CAP et le Synpics, a décidé de porter pour obtenir la libération du patron de Dakarmatin est en train de créer un malaise dans les rangs des journalistes. Si la grande majorité des acteurs de la presse a décidé de porter frontalement le combat, d’autres encagoulés soutenus par quelques aventuriers ont emprunté un chemin inverse. Pour ceux-là, l’affaire Pape Alé Niang n’est pas une menace contre la liberté de la presse.
Ce matin, alors que la grande majorité des journalistes a décidé de marcher pour dire Non au “monstre” qui avait, en 2004, emprisonné Madiambal Diagne et qui, aujourd’hui, est en train de priver le peuple sénégalais des Lives de Pape Alé Niang, des activistes de la plume -des businessmen de la plume disent certains- ont décidé de mettre du sable dans la machine presque huilée de Ibrahima Lissa Faye et compagnie. Ce matin, ils ont réussi à faire publier, dans quelques journaux de la place, une tribune dans laquelle ils ont fait savoir leur désaccord par rapport au “soutien corporatiste” des journalistes.
Sous la plume d’un certain Mor Mbaye, ils ont déclaré que “tout le monde sait, depuis longtemps, que Pape Alé Niang ne fait plus du journaliste.
Mais, de la politique.” Et pour faire publier leur impopulaire tribune et essayer de faire de l’ombre au mot d’ordre des acteurs de la presse, ces activistes ont déployé d’énormes moyens financiers. Certains patron de presse, contactés, ont affirmé que des gens leur auraient proposé jusqu’à 500.000 F CFA pour mettre leur honteuse tribune à la Une de leurs journaux.
Ou simplement la publier dans leurs colonnes.
A en croire de nombreuses sources journalistiques, un des anciens patrons du directeur de publication de Dakarmatin aurait même interdit à ses journalistes d’évoquer l’affaire Pape Alé Niang sur ses antennes. Faisant fi de ces actions de sape, la CAP -dirigée par Ibrahima Lissa Faye- a décidé de se focaliser sur sa marche prévue ce vendredi, à 15 heures. A l’occasion, elle a appelé tous les Sénégalais soucieux du devenir d’une presse libre à se joindre à elle à partir de 15 heures à l’école de police sur l’avenue Bourguiba
Kewoulo