Décidément, la mobilisation ne faiblit pas pour la libération sans conditions de notre confrère, directeur de publication de Dakar-Matin. Avant la grande marche nationale prévue ce vendredi à Dakar, les régions ont anticipé le combat. C’est ainsi que, dans la capitale de Petite Côte, sous la houlette du Collectif des Journalistes de Mbour (Cjm), un point de presse a été organisé sur le parvis de l’hôtel de ville.
Ainsi, après avoir salué l’union sacrée de la presse autour de l’ancien reporter du groupe Sud Communication qui, en 2004, lorsque Madiambal Diagne était embastillé parle pouvoir libéral du Président Abdoulaye Wade faisait partie du groupe des jeunes confrères qui s’étaient spontanément joints à la mobilisation pour dire non au « Monstre », la presse dans son ensemble, à Mbour, est d’avis que le « Monstre » est toujours là.
La preuve, selon les porte-parole du jour, c’est l’acharnement dont a été victime le patron de Dakar-Matin qui n’est en réalité coupable que d’une chose, être la bête noire du pouvoir. C’est pourquoi, la corporation, dans son ensemble, refuse de cautionner les « délits » collés à notre confrère qui, en réalité, a été victime d’une traque de longue date qui s’est soldée par cette arrestation injustifiée. Mais, pour la presse locale, l’emprisonnement de PAN est un signal fort en direction de toute la presse.
Et si cette forfaiture venait à passer, c’est l’avenir de toute une corporation qui s’en trouverait compromise, avertissent les confrères. Face à cette menace persistante, le CJM en appelle à la résistance contre « le Monstre » auquel une résistance farouche doit être opposée. « Le monstre est toujours là. Faisons face », a assené le porte –parole du jour, Idrissa Aminata Niang, dans sa déclaration. Bravo, confrères de Mbour !