Toutes griffes dehors, le maire de Dakar Barthelemy Dias s’est prononcé sur l’actualité politique dominée par l’audition d’Ousmane et l’arrestation du Journaliste Pape Alè Niang. Il dénonce « une volonté manifeste du pouvoir de museler des adversaires politiques et des journalistes critiques. Barthelemy Diaz a également, déchiré le communiqué de presse du ministre de l’intérieur relatif au port de tenue ou d’attributs dédiés aux forces de défense et de sécurité.
Le maire de la ville de Dakar s’est senti indexé par le communiqué du ministre de l’Intérieur s’agissant du port vestimentaire et du matériel de protection individuelle. Face à la presse Barthélémy Dias a affirmé que ce communiqué lui était destiné. « Il n’existe que deux leaders politiques qui ont une garde rapprochée et c’est Ousmane Sonko et Barthélémy Diaz » a affirmé Barthélémy Dias.
Justifiant la présence de ses gardes, le maire de Dakar a déclaré que « le préfet de Dakar (lui) a refusé son droit de bénéficier d’une protection policière ». « Vous l’avez vous même constaté. Malgré le nombre de poste de police présent dans la zone, il n’y a même pas un seul policier dans la mairie » a expliqué Dias.
Toutefois, Barthélémy Dias ne compte nullement rester sans sécurité. « Si l’Etat a pour ambition de me voir sans sécurité, qu’il sache que c’est peine perdue ». Selon le maire de Dakar, « le ministre de l’Intérieur cherche par tous les moyens à neutraliser (ses) éléments de sécurité ». Au moment où, poursuit-il, « l’Etat recrute des nervis identifiés de tous et qui, aux côtés des forces de l’ordre de défense et de sécurité, exercent de la violence sur les opposants lors des manifestations de rue ».
Le maire de Dakar révèle, d’ailleurs, que le jour d’audition de Ousmane Sonko, des nervis ont été placés non loin de sa maison. Un fait, qui selon le maire de Dakar ne se reproduira plus. « Je veux que ce soit clair, plus jamais je ne laisserai des nervis entrer dans mon quartier. Je suis la seule autorité qui habite ce quartier et qui a besoin de garde rapprochée ».