Le procès des deux gendarmes impliqués dans l’affaire de trafic de passeports diplomatiques entre la présidence de la République et le ministère des Affaires étrangères s’ouvre aujourd’hui vendredi devant le tribunal militaire.
Le parquet avait sollicité la comparution comme témoin de Mahmoud Saleh, ex-directeur de cabinet du chef de l’État et actuellement envoyé spécial du président de la République. Mais, d’après L’Observateur, ce dernier ne devrait pas se présenter devant le juge.
Le journal indique que le statut actuel de Mahmoud Saleh n’autorise pas sa comparution dans ce procès, même en tant que témoin. Son avocat, Me Ousmane Sèye, aurait d’ailleurs saisi en ce sens le maître des poursuites. «Je vous demande de vous conformer aux dispositions des articles 639 et suivants du Code de procédure pénale», aurait suggéré la robe noire.
L’Observateur affirme que le parquet a d’ailleurs «revu sa position». Ce qui pousse le journal à dire que le procès de l’affaire du trafic de passeports diplomatiques devrait s’ouvrir ce vendredi sans Mahmoud Saleh parmi les témoins.
Les prévenus de cette affaire sont, notamment, deux agents du ministère des Affaires étrangères et deux gendarmes. Ces derniers étaient en poste à la Présidence, pour l’un, et aux Affaires étrangères, pour l’autre.