Restons à l’Ipres pour dire que la boite sera secouée dans les prochains par le personnel qui dénonce la mauvaise gestion. L’intersyndicale fustige les multiples insuffisances du système d’informations de Ipres. Après plus de 05 ans d’un exercice de transformation numérique, les travailleurs se demandent encore à quand la fin du projet ? Les syndicalistes sont d’avis que techniquement le projet de modernisation a échoué, parce que les utilisateurs que sont les travailleurs ne voient pas du tout en quoi il a innové et amélioré leur rendement au travail. Pour ce qui est de la question de la bonne gouvernance, les travailleurs estiment que la boite est devenue une niche de situations insolites.
Pour preuve, ajoutent-ils, dans une déclaration parvenue à «L’As», beaucoup de Directions et services reconduisent chaque année les mêmes postes budgétaires jamais exécutés, alors que les ressources financières de l’institution ont presque triplé depuis 2010. En plus, depuis Janvier 2022, l’Ipres n’a pas de Directeur du recouvrement, ni de Directeur en charge de l’audit. En plus, renseigne l’intersyndicale, le Directeur financier et comptable est en même temps Directeur par intérim de l’audit interne depuis Janvier 2021. Pour l’intersyndicale, le seul responsable de cette énorme confusion est le Président du Conseil d’Administration (Pca) Racine Sy dont le mandat est fini depuis 08 ans. Elle regrette que le textes de l’Ipres donnent trop de prérogatives handicapantes au Conseil d’Administration.
La bande à Idrissa Sow alias « Peulh bu rafet », Kékéroba Ba, Doudou Ba, Moussa Diao et Sidy Diallo devra prendre son mal en patience. Son procès en appel prévu à la Cour d’appel de Tambacounda a été renvoyé à la prochaine session par le juge Souleymane Teliko, rapporte seneweb. A la barre, seul le vigile de la Poste était présent. Quant aux gendarmes, parties civiles, ils sont éparpillés à travers le pays, raison de leur absence. La chambre criminelle du tribunal de grande instance de Tambacounda avait rendu sa décision dans le meurtre du commandant de brigade Tamsir Sané. Le juge El hadj Boubou Ndiaye et ses assesseurs Bouna Diakhaté et Pape Sangoné Sall avaient été sans clémence contre les accusés. Le cerveau de la bande Idrissa Sow alias « Peulh bu rafet », Kékéroba Ba, Doudou Ba, Moussa Diao et Sidy Diallo, reconnus coupables des faits d’association de malfaiteurs, vol en réunion commis la nuit avec effraction, usage de véhicules et d’armes et violence ayant entrainé la mort du commandant Tamsir Sané, avaient été condamnés à une peine de réclusion criminelle à perpétuité. Les deux autres accusés dont leur marabout ont, eux, écopé d’une peine de 6 mois avec sursi