Plus d’interventions chirurgicales à l’hôpital régional de Ziguinchor depuis maintenant plus d’un mois à cause d’un manque de matériel.
Apres l’épisode du scanner tombé en panne puis remis en service, c’est le bloc opératoire qui souffre depuis plus d’un mois de matériel. Conséquences, les activités dans ce bloc sont au ralenti pour ne pas dire inexistantes. Une situation désobligeante pour les populations que tente d’atténuer le directeur de l’hôpital régional de Ziguinchor qui rassure sur le démarrage imminent des services de ce bloc opératoire paralysés.
Plus d’interventions chirurgicales à l’hôpital régional de Ziguinchor depuis maintenant plus d’un mois à cause d’un manque de matériel. Une situation qui a récemment suscité une grogne des agents de l’hôpital appuyé par l’activiste Guy Marius Sagna élu député.
La question de l’echanteite réglée, le bloc souffre de l’insuffisance de matériel indispensable pour des interventions chirurgicales dans cette structure sanitaire qui se débat souvent dans des difficultés infrastructurelles. Et les patients sont référés dans une autre structure sanitaire de la place. Ce genre de dysfonctionnement est récurrent dans cette structure sanitaire. Le directeur de l’hôpital interpellé sur la question tente de rassurer. Ndiame Diop estime que des efforts sont consentis pour mettre aux normes ce bloc opératoire. « Il est difficile pour l’hôpital de supporter certaines charges afférentes à l’achat de matériel pour ce bloc. Heureusement, la bienveillance des autorités a permis de trouver ce matériel et dans les prochaines heures, nous allons réceptionner ce matériel qui est en route », a déclaré le Directeur de la structure sanitaire. Des bâtiments qui suintaient, un scanner qui tombe souvent en panne, l’Hôpital régional de Ziguinchor montre des signes de souffrance de son plateau médical.
A cause aussi d’un manque de médicaments stratégiques dans sa pharmacie, les maux qui gangrènent la structure font légion. Et souvent les patients ne cachent pas leur dépit face à ce chapelet de passifs sous le regard impuissant d’un personnel de santé qui se débat pour honorer sa noble mission. La radiographie qui tombe parfois en panne mais un autre mal est là. La paralysie du bloc opératoire. De quoi pousser certaines populations à lancer cette métaphore « l’hôpital doit passer un scanner pour diagnostiquer définitivement son mal ».
En attendant l’arrivée des équipements pour le bloc opératoire, les interventions chirurgicales sont en stand-by à l’hôpital régional, la plus grande structure sanitaire de la région qui accueille même des malades venus de la sous-région. Parfois, ce sont les blouses blanches même de la structure sanitaire qui font un diagnostic alarmant de l’hôpital qui a tout de même réussi à pallier le manque de médecins spécialistes qui avait contraint les patients à se rabattre sur d’autres structures dans les autres régions. Aujourd’hui, l’hôpital est pourvu de cardiologue, de neurologue, d’urologue à la satisfaction des syndicalistes qui en avaient fait leurs préoccupations majeures.
Le déficit d’équipements reste cependant des maux qui gangrènent les structures sanitaires de la région qui font constamment face à la grogne des agents de santé qui déroulent un chapelet de revendications qui vont de la prise en charge correcte des patients à la question de paiement des indemnités en passant par la revalorisation de leurs salaires. Toutes ces choses plombent souvent le fonctionnement des structures sanitaires de la région.