On ne s’y attendait vraiment pas, mais comme disent les Espagnols, « estan cosas de la gente. C’est dans l’ordre normal des choses.
La coalition Yewwi Askan Wi qui a été mise sur pied au mois de septembre 2021 et qui regroupe plusieurs partis et coalitions de partis politiques pour rompre d’avec les alliances mort-nées, vient en effet, de connaître ses premiers ratés : Serigne Mansour Sy Djamil a claqué la porte.
Les motifs de ce brusque départ ?
L’élimination des militants de Bës Du Ñakk dans la confection des listes départementales de la coalition Yewwi Askan Wi, la disqualification de la liste nationale du fait de l’amateurisme des personnes chargées de l’établissement des listes des candidats de la coalition YAW, la négligence du poids politique du parti Bës Du Niakk et des prises de décision unilatérales, au sein de Yewwi par un groupuscule de leaders parmi la trentaine que compte la Coalition YAW.
Bref, un condensé des péchés d’Israël. Rien que ça, pour quitter l’attelage ? Non, il y a aussi que le directoire national du parti n’envisage pas, non plus, de voter pour YAW, pour les élections à venir.
Bës du Niakk demande même à ses militants, aux électeurs et à tous les citoyens épris de transparence et de démocratie d’en faire autant et de réfléchir au choix d’une alliance plus adéquate. Au total, le parti a fait ses valises et quitté le domicile conjugal, invitant coépouses et servantes à suivre son exemple.
Mais Bës du Niakk…… combien de bataillons, comme le Général De Gaulle avait l’habitude de demander ?
C’est justement là le problème. Car en dehors de Serigne Mansour, de sa famille et de quelques ouailles, il devient difficile de nos jours, de citer d’autres membres du parti.
Sébé