Le lieutenant assène un coup de tonfa sur la tête du commandant de compagnie, confisque son béret et son téléphone.
L’élément du GMI
a eu le tort d’interdire l’accès au stade au gendarme, qui voulait prendre des photos.
Un grave incident s’est déroulé samedi dernier au stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio, peu avant Sénégal-Bénin (2-0). Un agent du GIGN (Groupement d’intervention de la Gendarmerie nationale) a malmené un élément du GMI (Groupement mobile d’intervention), rebaptisé corps des PAV (Policiers adjoints volontaires).Ce dernier, J. B, a eu le tort d’interdire l’accès au stade au gendarme, qui voulait prendre des photos.
Les échanges entre les deux hommes ont viré à la dispute. C’est ainsi que le gendarme a battu le policier avant de se retrouver au milieu de ses collègues, qui sont venus former un bouclier autour de lui. Alerté, le chef de la victime accoure. Sous son uniforme et bardé de ses galons, le commandant de la première compagnie du camp Abdou Diassé, T. B. Ndao, tente de raisonner l’agent du GIGN. Le ton monte.
Ce dernier s’empare de son bâton de défense et assène un violent coup sur la tête au gradé de la police avant de lui confisquer son béret et son téléphone portable. D’après Les Échos, qui relate l’incident dans son édition de ce mardi, des gradés de la police et de la gendarmerie interviennent. Le béret et le téléphone portable sont restitués. Le calme est rétabli et le commandant Ndao est transféré à l’hôpital. Mais la police ne compte pas en rester là.
D’après le journal, ils ont d’abord menacé de bouder le match, pour manifester leur indignation, avant de revenir à de meilleurs sentiments. Le gradé de la police pourrait déposer une plainte contre son agresseur présumé. Les Échos renseigne qu’il doit d’abord subir un scanner, afin de mesurer la gravité de ses blessures, avant de se décider.
Dommage collatéral de cet incident : le journal rapporte qu’un témoin de la scène a essayé de la capturer avec son téléphone portable, mais un agent du GIGN l’a repéré et lui a confisqué son appareil avant de l’écraser avec ses bottes
(Les Échos)