«Des réponses assez satisfaites». C’est le sentiment de Dr Amadou Yéri Camara, Secrétaire général du Syndicat autonome des médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes du Sénégal (Sames), hier après sa rencontre avec le gouvernement, qui a aussi enchaîné les discussions avec And gueusseum qui menace d’aller en grève. Comme si l’Etat avait ouvert son cahier de doléances à tous les corps.
Après la paralysie du système éducatif, le secteur de la santé se dirigerait vers des perturbations. Après avoir satisfait les enseignants à coups de milliards pour améliorer leur situation indemnitaire, l’Etat a très tôt pris les devants en conviant les syndicalistes du secteur de la santé hier, à la table des négociations. Les deux parties ont passé en revue les points contenus dans le protocole d’accords de 2014 mais aussi les doléances, objet du préavis de grève. «C’est un changement de paradigme qui va contribuer à restaurer la paix sociale d’une manière durable dans le secteur de la santé et d’une manière générale dans le service public», s’est réjoui Dr Amadou Yéri Camara, Secrétaire général du Syndicat autonome des médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes du Sénégal (Sames). Ils sont sortis de cette rencontre satisfaits. Il dit : «Nous avons des questions en rapport avec l’urbanisme, qui ont eu une bonne résolution, pour les démarches administratives, nous avons eu des réponses assez satisfaites.» Et d’ajouter : «Nous pensons qu’on gagnerait à avoir un statut qui garantisse la sérénité avec ces corps qui ne devraient pas être dans une posture revendicative.»
«C’est un changement de paradigme qui va contribuer à restaurer la paix»
Les discussions ont tourné autour des questions à incidence financière comme le régime indemnitaire qui est composé de sous-points internes qui concernent l’Etat du Sénégal, d’après le ministre de la Fonction publique. Mariama Sarr informe qu’il y a aussi des points concernant l’organisation dans le travail. C’est-à-dire l’agenda que les départements sectoriels doivent mettre en place pour que des réunions sectorielles puissent se tenir, que les questions puissent être examinées lors de ces rencontres-là. «De tous les points soulevés, la plupart ont trouvé des solutions. D’autres sont en train de l’être», soutient Mariama Sarr. Cette dernière renseigne également qu’un agenda a été fixé entre le mois de mars et le mois de mai où les ministères vont tenir des réunions sectorielles et, à la fin, une plénière va être organisée.
A la rencontre, il y avait le ministre du Travail, Samba Sy, les représentants des ministères de la Santé, du Budget, de l’Urbanisme, de la Justice, des Collectivités territoriales, de l’Enseignement supérieur.
Par Aliou DIALLO