Les accords signés entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants continuent d’alimenter les débats. Et c’est le Syndicat Autonome pour le Développement de l’Éducation et de la Formation (Sadef) qui monte au créneau pour exprimer sa déception, mais aussi son opposition à tout prolongement de l’année scolaire.
S’il y a un syndicat déçu de l’issue des accords signés entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants, c’est bien le Syndicat Autonome pour le Développement de l’Éducation et de la Formation (Sadef).
Ses responsables ont profité d’une assemblée générale de leurs camarades de Pikine pour déplorer la faiblesse des acquis obtenus. « Nous exprimons notre déception sur l’issue de ces accords entre le gouvernement et les syndicats du G5. Pour nous, ces accords sont en deçà de nos attentes, car ils sont faibles par rapport aux fortes attentes des enseignants », s’offusque le secrétaire général du Sadef. Très amer, Mbaye Sarr marque son opposition au prolongement de l’année scolaire en cours.
Parlant de leurs doléances, Mbaye Sarr indique : « Nous réclamons la révision du statut des enseignants décisionnaires et des professeurs de collège d’enseignement moyen général (Pcmg), des mesures conservatoires pour les classes intermédiaires. » La réforme du Certificat de fin d’études élémentaires (Cfee) préoccupe également le secrétaire général du Sadef.
Selon lui, « Il urge de réformer le Cfee, car il n’est plus question que les élèves passent leurs examens et restent plus d’un mois sans avoir leurs résultats. C’est une situation angoissante et stressante qu’il faut éradiquer. Et cela passe par des mesures fortes dont la création de jurys comme aux examens du Bfem et du Bac, avec la mobilisation des enseignants dans de bonnes conditions par le paiement de leurs primes à date échue.»
Maleye MBOUP