On en sait un peu Plus sur la plainte de Thierno Alassane Sall contre Yankhoba Diattara. Le leader de la République des Valeurs/Réewum Ngor, candidat à la mairie de Thiès, reproche, au vice-président du Conseil départemental de Thiès, lui également candidat à ladite mairie, de procéder à une campagne de corruption envers la gente féminine thièssoise. « En effet, M. Diattara, devant un public nombreux, affirme disposer d’un montant de 100 millions de FCFA et cherche à mobiliser plus avec des partenaires, pour la campagne électorale.
Il dit aussi que la destination de ce pactole est le « financement » (sic) de deux cents (200) groupements de femmes dans une première phase, son objectif à terme étant de toucher l’ensemble des groupements de Thiès à raison de 500 000 F CFA par groupement de femmes. En l’espèce, il s’agit, assurément, de corruption d’électeurs dans le contexte de précampagne où M. Diattara lui-même se place. Les chroniques thiessoises sont animées, depuis quelque temps, par l’entreprise d’achat des électeurs à laquelle se livre le ministre Yankhoba Diattara, au mépris de la dignité des citoyens et de la moralité sociale et républicaine », a écrit l’ancien ministre de l’E nergie.
Pour TAS, un ministre de la République ne saurait avoir de « partenaires » et « d’amis », ni recevoir de cadeau ou de faveur de quelconque nature que ce soit ni même contracter un prêt ailleurs qu’auprès d’établissement de crédit dûment habilité. Par conséquent, il lui demande de s’expliquer sur l’origine de ces fonds qu’il lui est impossible de réunir à travers ses revenus légaux. « La République des Valeurs/Réewum Ngor est indignée par les pratiques immorales qui désacralisent la République, désorganisent la démocratie, pervertissent la citoyenneté. Les vices et la violence qui affectent la société sénégalaise trouvent souvent leurs causes dans la dépravation assumée des hommes politiques. L’affaire Djibril Ngom montre, s’il en est, la félonie et l’absence complète d’éthique de certains acteurs politiques de la coalition au pouvoir, gangrenée par l’esprit « mburu ak soow », de collision pour la perversion des valeurs sacrées qui fondent une nation », s’indique TAS.