Ce samedi 4 décembre en Gambie, plus de 960 000 électeurs sont appelés à élire leur nouveau président de la République. Un scrutin test pour la démocratie de ce pays d’Afrique de l’Ouest enclavé dans le Sénégal. Il y a cinq ans, en effet, le Président Yahya Jammeh avait été battu dans les urnes par Adama Barrow, véritable surprise électorale qui avait mis fin à un régime qualifié de dictatorial. Cette fois-ci, six candidats briguent la magistrature suprême et la campagne a été inédite pour le pays. Hier, à Banjul, selon «RFI», c’est une véritable démonstration de force à laquelle on a assisté avec les derniers meetings des candidats, les «méga rally». Sur quelques kilomètres carrés, ces derniers ont battu le pavé pour la dernière fois avant la journée de silence électoral, vendredi. Si les candidats sont partis en province en début de campagne, ils sont tous revenus pour cette dernière semaine à Banjul et ce n’est pas un hasard. Puisque près de 70% de la population gambienne vit dans les environs de la capitale. Et Banjul et sa banlieue peuvent donc faire basculer un scrutin, surtout quand il se joue en un seul tour comme c’est le cas pour cette présidentielle.
Les Gambiens choisissent demain leur nouveau chef de l’Etat…
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