Réintégration des listes par les Cours d’Appel : Les Préfets disent toujours niet

par pierre Dieme

La justice a tranché en rendant la décision de réintégrer des listes de l’opposition rejetées par le commandement territorial. Mais les Préfets et Sous-préfets refusent systématiquement de se plier à une telle décision de Dame justice.

L’on se rappelle que le ministre de l’intérieur leur avait demandé de ne pas accepter ces listes rejetées. Ce qui signifie que le premier flic du pays s’est constitué juge et partie dans cette affaire car c’est son département qui organise les élections.

«Jusqu’à hier, les décisions des différentes Cours d’Appel du pays n’étaient pas encore notifiées aux Préfets qui vont contre-attaquer dès réception des arrêts portant annulation des rejets de certaines listes en course pour les prochaines élections locales prévues le 23 janvier 2022», relate le quotidien Source A dans sa parution de ce lundi.
Le journal d’ajouter : «Avant de pouvoir jubiler définitivement et crier victoire, la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) devra prendre pour plusieurs raisons son mal en patience. En effet, puisque les Préfets n’entendent point appliquer les verdicts prononcés par les Cours d’Appel, avant la décision finale attendue de la Cour Suprême».

Si Source A affiche un tel pessimisme, c’est parce qu’il trouve euphoriques certaines déclarations du porte-parole de Yewwi Askan Wi (YAW), Déthié Fall, qui avoue que sa coalition a récupéré 70% de leurs listes annulées et que les 30% restants le seront bientôt avec la saisine de la Cour Suprême. Une affaire loin de connaître son épilogue.

Assane SEYE

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