« Les djihadistes ont leur candidat. Tout le monde connaît au Sénégal leur candidat. Seulement, personne n’ose en parler. Vous le connaissez. J’allais même dire qu’il s’agit d’un faux djihadiste parce que les vrais ne fréquentent pas les salons de beauté et ne se font pas masser par des jeunes filles », a accusé ce dimanche Me El hadji Diouf.
Invité à donner l’identité exacte de ce dernier en marge du quatrième congrès du parti de l’espoir et du progrès (PEP), il poursuit : « On a vu des gens indexés comme djihadistes soutenir ce candidat. On a vu l’imam Alioune Ndao et Aliou Sall, imam Mbaye Niang et autres derrière ce candidat. Il faut qu’on soit vigilants et se demander pourquoi tous ces barbues sont derrière cet homme ».
Pire, Me El Hadji Diouf affirme que » des politiques ont pris en otage tout un peuple. Ils ont brûlé le pays et sont en train de s’entraîner. La première vague était l’échauffement et ils nous ont promis une deuxième vague plus dévastatrice ». « Vous avez vu quelqu’un dont l’audience a été renvoyée vers le tribunal. Pour troubler la quiétude. Il faut que l’Etat soit ferme et aucune faiblesse de sa part ne sera tolérée ».
Pour l’avocat politicien, le phénomène qui gangrène l’essentiel de nos Etats sous-développés pauvres au sud du Sahel demande un travail de veille. « Le Mali est infesté de djihadistes de tous bords. La Guinée passe des moments assez tumultueux. Les djihadistes sont entrés chez nous, heureusement que jusque-là l’État arrive à contenir ces velléités de par ses services de renseignements et de sécurité. Ces derniers se mobilisent et barrent la route à ces djihadistes établis au sud du Sahel depuis la disparition de Khadafi ». « Ils cherchent à affaiblir tous nos pays par des moyens différents selon les contextes. Par exemple, au Sénégal il y a des gens qui ont été arrêtés. Certains ont été condamnés, d’autres relaxés », conclut-il.
Me Elhadji Diouf : « L’Etat doit être vigilant face à tous ces barbues autour du ‘candidat des Djihadistes’ »
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