Le débat sur le trafic de passeports diplomatiques éclaboussant les deux députés de la majorité commence à révéler ses secrets. Hier, l’ancien président de l’Assemblée nationale avait fait une sortie inattendue à ce sujet.
L’avocat estime que le procureur de la République doit entendre Pape Diop. «En admettant que le trafic de passeports diplomatiques ne date pas de la 13e législature en cours, l’ancien président de l’Assemblée nationale de 2002 à 2007 doit être entendu par le maître des poursuites», dit Me Assane Dioma Ndiaye, sur les ondes de Iradio.*
L’avocat trouve que «comme il était président de l’Assemblée nationale, s’il le dit aujourd’hui, il doit être entendu. Je pense que le procureur doit entendre M. Pape Diop, parce que cela pose beaucoup de questions, des problèmes de fond en écriture publique dans les pièces d’état civil. Donc, si aujourd’hui ces révélations sont avérées, il doit être entendu, au-delà de l’affaire ponctuelle qui nous concerne. Je pense que l’enquête doit être approfondie et, de façon beaucoup plus globale, qu’on sache que ces passeports ne doivent pas être distribués à tort et à travers, et surtout à des fins mercantilistes».