La collecte n’aura pas été aux niveaux escomptés. Au premier semestre de l’année 2021, l’exercice budgétaire s’est traduit par une réduction de la mobilisation des recettes budgétaires associée à un rythme d’exécution timide des dépenses, dans un contexte de lutte contre les impacts de la Covid-19.
C’est une situation qui ne va pas du tout faciliter la tâche à l’Etat. Au moment où le gouvernement veut faire repartir les moteurs de l’économie et faire face aux exigences de la pandémie, ses caisses ne sont pas au vert.
Les ressources mobilisées, à fin juin 2021 sont estimées à 1278,9 milliards. Soit une baisse de 5,1%, par rapport à la même période de l’année dernière. Ces ressources sont constituées de recettes (1230,7 milliards), de dons (48,2 milliards) et de recettes exceptionnelles (20 milliards).
Aussi,ce qu’il faut préciser, c’est que ces 20 milliards « proviennent de la cession de terrain à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) », renseigne le ministère des finances. Il s’agit des terres de l’aéroport, comme annoncé.
Quant aux dépenses, elles se sont repliées, elles aussi, de 11,3% milliards à fin juin 2021, par rapport à la même période de l’an dernier. Elles se sont établies à 1895,4 milliards. En conséquence, le déficit budgétaire s’est placé à 616,5 milliards, à fin juin 2021, contre un déficit de 788,7 milliards à la même période de l’année précédente.
Youssouf SANE