Le projet Pegasus, c’est l’un des plus grands scandales d’espionnage de la décennie, révélé par une quinzaine de médias internationaux. En effet, une grande enquête sur des fuites massives concernant 50 000 numéros de téléphone désignés comme cibles potentielles du logiciel espion de NSO Group révèle que ce logiciel a été utilisé pour favoriser des atteintes aux droits humains à grande échelle partout dans le monde. Parmi les personnes désignées comme des cibles potentielles figurent des dirigeants politiques, des militants et des journalistes, dont la famille de Jamal Khashoggi.
« Une pratique immorale » qui selon le directeur exécutif de Amnesty International/Sénégal, Seydi Gassama, « doit être exposée et dénoncée partout dans le monde »
« Espionner des journalistes, des activistes et des politiciens qui agissent dans la légalité n’est pas seulement illégale, c’est une pratique immorale qui doit être exposée et dénoncée partout dans le monde », a soutenu monsieur Gassama sur son compte Facebook pour déplorer le projet d’espionnage de ce logiciel israélien.