Bon, allons ! Il n’est pas en campagne électorale mais effectue une tournée économique. Même s’il est difficile de le croire, il faut se faire violence, l’admettre et le laisser dans sa certitude de nous tromper, nous les grands enfants qui n’avons rien compris à ses manœuvres. Personne n’est dupe. Quel besoin de recruter du monde pour une tournée économique ou, pour des ministres, de faire foule pour prouver devant leur patron qu’ils ont du monde derrière eux ?
Pince sans rire, pendant que la presse annonçait la rébellion de ces jeunes et que d’autres peinaient à croire leur présence dans une tournée supposée économique, ils viennent démentir les médias. Mais c’est pour avouer bêtement qu’ils ont bien convoyé des militants de Dakar aux zones visitées par le Chef. Du bétail qu’ils entretiennent avec l’argent du contribuable. Belle supercherie! Que représentent ces processions d’hommes et de femmes dans ce contexte de crise sanitaire, foulant au pied toutes les mesures de restrictions sanitaires recommandées pourtant par les mêmes autorités qui les enfreignent ?
L’effet foule ??? C’est tout ce qui semble les préoccuper. Il est dans les cœurs. D’ailleurs, la presse ne se focalise que sur la mobilisation des uns et des autres. Bien entendu, ce n’est pas gratuit ! Rien sur ce qui motive des populations à brandir des brassards rouges pour exprimer leur mal vivre. Rien ! Un président porté en triomphe. Et pour ce faire, des centaines de millions auraient été dépensés.
Ils font preuve de libéralités si excessives que l’on se demande si le pays a déjà commencé à produire du pétrole. Pendant qu’il gâte ses fonctionnaires et des chefs de villages, des industries sont en faillite et qu’une partie de la presse est en agonie. Dans ce marasme, des journaux, portés par des aventuriers et autres politiciens, occupent le marché. Tant de libéralités alors qu’on continue de faire la manche et s’en glorifie… Navrant !
KACCOOR BI