Abdoulaye Faye déclaré pendu au commissariat central.
Elimane Touré, mort dans le poste de police du port de Dakar. Il est dit qu’il s’est suicidé.
Pape Sarr brûlé vif dans un commissariat. Telle une momie il mourra dans ses bandages à l’hôpital.
Seck Ndiaye, bastonné jusqu’à la mort dans sa chambre par 5 policiers.
Abdoulaye Timera, renversé par une voiture de police roulant en sens inverse qui le fracture. Il mourra quelques heures plus tard.
Pour tous ces cas, c’est : police partout justice nulle part! Déni de justice total!
Nous banalisons les violences policières jusqu’au jour où nous en sommes victimes.
Cela fait des années que nous disons à l’État néocolonial du Sénégal que l’impunité fonctionne comme un permis de tuer, comme un encouragement à assassiner.
Il faut décoloniser la police sénégalaise qui se comporte comme une police d’occupation.
L’État ne nous écoute pas pour l’instant trop occupé qu’il est à convaincre les mauvais policiers et mauvais gendarmes qu’ils peuvent casser du manifestant impunément.
Voilà pourquoi, nous ne cesserons jamais de rendre hommage aux policiers, gendarmes qui refusent d’être inutilement violents envers le peuple.
DES GIFLES CONTRE LE SYSTÈME
Les joues du président Macky Sall n’intéressent pas le peuple. Ce peuple qui a giflé ses options politiques en février et mars dernier.
Préparons nos gifles pour les élections locales. Mobilisons-nous pour la gifle contre la 3e candidature.
Tous les jours giflons les spoliateurs fonciers, les voleurs de deniers publics, les valets de l’impérialisme que sont Macky Sall, Ouattara, Talon, Faure, Bongo…
Plus que des gifles, envoyons leur un gros coup de balai. Ils doivent dégager.
LUTTONS !
REFUSONS !
RÉSISTONS !
ORGANIZE, DON’T AGONIZE !
RÉSISTANCE !
Guy Marius Sagna
Sénégal: les postes de police de vrais cimetières
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