Les attaques de civils au Burkina et au Nigéria avec leur cortège de morts et de blessés montrent à l’évidence que les forces du chaos sont à l’œuvre. Il s’agit des trafiquants de toutes sortes, de drogue notamment, et des négrillons à la solde des puissances étrangères qui veulent s’accaparer de nos ressources naturelles. Si on veut avoir une idée du chaos programmé, il faut voir la Centrafrique. Le Nord du pays est sous la coupe de potentats locaux qui organisent le pillage de l’or, du diamant et du bois au profit des firmes mondialisées. Et un semblant d’Etat s’organise autour de la capitale historique Bangui avec le soutien de la communauté internationale.
Le scénario centrafricain se dessine au Mali. Evidement les régions de Tambacounda et de Kédougou sont concernées. Ce sont les verrous sécuritaires. Le Sénégal est menacé donc. Il faut en prendre conscience et organiser la riposte démocratique. En effet, si on en est là, c’est parce que les prédateurs des économies de rente sont incapables de lancer l’industrialisation pour créer les emplois des jeunes. Alors, ils s’attaquent aux acquis démocratiques pour instaurer des présidences à vie par des troisièmes mandats et des coups d’état électoraux. C’est le cercle vicieux des trappes de pauvreté qui font le lit des forces du chaos.
Au Sénégal, en 2017, par le truchement de la refonte du fichier électoral et l’imposition de nouvelles cartes d’identité CEDEAO, plus d’un million de jeunes ont été exclus du vote. Il leur appartient de se mobiliser pour se faire inscrire. C’est la seule voie de salut pour dégager le régime BBY.
Dossier nouveau : Abdoulaye Daouda Diallo décroche 1000 milliards comme Amadou Ba pour une économie covidée sous oxygène et pourra payer le reliquat de l’avion présidentialiste de Macky Sall.
Abdoulaye Daouda Diallo a réussi à obtenir les 1000 milliards d’appui budgétaire comme son prédécesseur Amadou BA, entre eurobonds au coût élevé, FMI et marché régional. Au passage, il a marginalisé M Hott. Eh oui, la gestion de l’économie rentière ne demande pas beaucoup ; il suffit d’un ministre de la coopération internationale et d’un délégué chargé du budget. M Hott l’aura appris à ses dépens. Je les avais prévenus.
On voit bien qu’il s’agit d’une farce, les eurobonds sont là malgré la détérioration de leurs indicateurs macroéconomiques. On prête au Sénégal parce qu’il a du gaz naturel d’abord et ensuite parce qu’il faut un minimum pour le fonctionnement de l’Etat. On sait bien que cette économie rentière, encadrée et pilotée par les prédateurs bien choisis et formatés, est incapable de fournir 200 000 emplois par an aux jeunes. On leur permet d’acheter des gadgets, un avion à 60 milliards pour fouetter leur égo et pourquoi pas construire un palais à 100 milliards comme celui d’Erdogan de Turquie. Alors avec la presse, on manipule et on nous menace. Par exemple, lors d’un jaakarloo à TFM, on nous dit que si on s’oppose à l’agenda Gay, alors on ne mangera pas.
La contre-attaque est la suivante. Je demande à M Abou Diop, ministre de tutelle des journalistes, de proposer une modification du code de la presse en son article 18 qui interdit aux journalistes de parler de l’orientation sexuelle des gens. Faut-il rappeler que la loi sénégalaise punit les actes contre-nature. Dans cette affaire en particulier, la parole de Macky Sall n’a aucune valeur. Il doit signer la pétition de And Sàmm Jikko Yi comme le Khalife Général des Mourides l’a fait.
Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki.