L’attraction touristique dans n’importe quel pays du monde est surtout liée à deux facteurs indispensables : la stabilité sociale et la sécurité des biens et des personnes. Et sur ce plan le Sénégal ne doit compter aucunement sur le tourisme pour atteindre l’émergence économique.
Et en matière de sécurité intérieure, le Sénégal est désormais dans la zone rouge, vu l’ampleur des cas d’agression et de braquage mortels qui rythment le quotidien des Senegalais. Une propension exponentielle de l’insécurité qui laisse indifférente les autorités étatiques et effiloche davantage l’image de notre pays, car certains pays occidentaux accentuent de plus plus la mise en garde de leurs ressortissants sur les dangers encourus en se rendant au Senegal où l’hospitalité à cédé sa place à l’hostilité.
Une situation qui n’ émeut personne, surtout les autorités étatiques. Le président de la République et son ministre de l’intérieur sont préoccupés par un dialogue politico-politique qui n’intéresse qu’ une infine partie, adepte de politicailleries, vomie par la majorité des Sénégalais.
Pendant ce temps, les morts victimes d’agressions sont remis à Dieu. Le ministre de l’intérieur Aly Ngouille Ndiaye semble épuiser ses cartouches face à ce fléau. Aucune meurette face à ses cas d’agressions mortelles n’est envisagée ou envisageable pour endiguer l’ampleur dévastatrice de l’insécurité galopante, si ce n’est que se pavaner dans les foyers religieux pour représenter un État qui a démissionné de ses prérogatives régaliennes.
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