La charte africaine des droits de l’homme et des Peuples, instrument de référence de la Cour de justice de la CEDEAO, a été rédigée par des juristes africains, sous la direction du juge Keba MBAYE.
Le protocole de la CEDEAO sur la bonne gouvernance et la transparence sur lequel la Cour s’est fondé, entre autres, pour rendre sa décision sur le parrainage, a été signé à Dakar le 21 décembre 2001.
C’est dire que le Sénégal, jusqu’en 2012, était toujours en tête de peloton, la locomotive de l’intégration africaine, dans le respect des valeurs de l’Etat de droit et la démocratie.
Le Président Abdoulaye Wade acceptait toujours les décisions de la Cour de justice de la CEDEAO.
Il en est ainsi lorsque la Cour nous avait dit qu’on ne pouvait pas juger Hissene HABRE et qu’il fallait recourir aux standards des juridictions pénales internationales, le Président Wade avait alors accepté la décision et s’en était remis à l’union africaine.
Le régime actuel n’a jamais été dans cette dynamique de promotion de cette intégration. Cette démarche est aux antipodes de l’esprit général de la Constitution du Sénégal qui dès son Préambule précise cette volonté d’aller vers l’intégration africaine.
Cette volonté de réaliser l’unité africaine est aussi prononcée dans le serment du Président de la République.
Haro sur les attaques contre la Cour !
Haro sur les attaques contre la Cour de justice de la CEDEAO !
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